Le rendez-vous annuel des responsables de fusions-acquisitions de grands groupe, en partenariat avec l'ARFA*.
Devoirs de crise, dynamique européenne, offensive internationale
Devoirs de crise/cessions : les bonnes pratiques de désinvestissement, les nouveaux acheteurs
Après la crise financière, celle de la dette des États occidentaux retarde le retour de la croissance économique. Les bons résultats des grandes entreprises sont encourageants mais l'incertitude prolongée incite à la prudence. Cette orthodoxie se traduit dans de nombreux cas par la concentration sur une stratégie cohérente et resserrée, tout en cherchant à préserver ou augmenter sa marge de manœuvre financière. Le M&A est mis à contribution pour étudier les opportunités de désinvestissements, et trouver des acquéreurs, entreprises ou fonds d'investissements, là où ils se trouvent : en Asie, au Moyen-Orient, aux Etats-Unis ou parfois plus proche de nous, en Europe occidentale.
Consolidation française et européenne
Si la concurrence se joue face aux chinois et aux américains, alors il faut des champions européens forts. Les entreprises européennes doivent solidifier leurs bases et renforcer leur leadership sur leurs marchés domestiques, quitte à arbitrer pour des métiers qui généreront des économies à l'échelle mondiale. Cette tendance est illustrée par des exemples de consolidation, avec des cessions, acquisitions & réorganisations autour de certains métiers par filières au niveau français et européen.
Gagner à l’international
C'est à l'international que se situe l'enjeu ultime - aller chercher la croissance là où elle se trouve. Et si sur terrain-là les entreprises françaises peuvent se retrouver face à des concurrents avec des moyens financiers plus importants, la différence peut et doit se faire sur la stratégie, la créativité, le savoir-faire, le transfert de technologie pour gagner des positions, par le biais d'investissements directs, de co-investissements, joint-ventures, partenariats, etc.